Salut Reader,

Dimanche soir, en écoutant un épisode de France Inter, la voix de Patrick Chamoiseau résonnant dans mes oreilles, je dessinais, je peignais… et, sans vraiment le chercher, j’ai mis le doigt sur quelque chose d’essentiel.

J’ai compris à quel point j’aimais choisir ma solitude.
Et à quel point je vivais mal celle qui m’était imposée.

L’ombre d’une peur

Je crois que, quelque part en moi, il y a encore une trace de cette peur du rejet, de l’abandon, qui date de l’enfance. Elle est discrète, parfois imperceptible, mais elle est là.

C’est peut-être pour ça qu’il m’arrive de me sentir seul, même entouré. Comme si l’espace entre moi et les autres se faisait soudain trop grand, trop flou.

Et pourtant, avec le temps, j’apprends à aimer cette solitude choisie. Cette solitude qui n’a de comptes à rendre à personne, qui n’a pas besoin de justification.

La solitude libre

En écoutant ce podcast, qui n’avait pourtant rien à voir avec tout ça, j’ai compris une chose :

Si j’aime tant être seul, c’est parce que, dans ces moments-là, je ne ressens ni peur ni manque. Je suis simplement là, avec moi-même.

Mais en groupe, si je ne peux pas être pleinement moi, si l’énergie ne vibre pas au bon endroit, alors la solitude me frappe autrement. Elle n’est plus choisie, elle est subie.

Des questions sans réponses… pour l’instant

Je n’ai pas encore toutes les clés pour comprendre cette nuance. Mais j’ai senti que cette réflexion méritait que je l’explore, que je l’écoute avec attention.

💡 Si vous avez des ressources, des idées, des lectures sur la différence entre la solitude choisie et celle qui nous pèse, écrivez-moi à majormouvement@gmail.com. J’ai envie d’en faire un sujet de réflexion, d’y revenir, d’en parler.

Et vous, où vous situez-vous dans cette relation à la solitude ?

Continuons d’avancer, un pas après l’autre.

Greg 😘

PS : Je vous ai filmé un petit moment de ce que j'étais en train de peindre.

PS 2 : Lien de l'épisode avec Patrick Chamoiseau si vous voulez l'écouter :